La première moitié du 20e siècle a connu des améliorations pour les lecteurs qui dépendaient du toucher et de l’ouïe pour accéder aux livres et à l’information. Le braille a gagné la compétition après plusieurs décennies de concurrence entre différents systèmes d’impression en relief, bien que la Bibliothèque d’INCA ait continué à soutenir les membres qui lisaient à l’aide d’autres systèmes d’impression en relief. La lecture par l’écoute a été modernisée par l’invention des livres parlés. Dorénavant, les lecteurs ayant une perte de vision qui n’avaient pas appris ou n’utilisaient pas l’impression en relief pouvaient profiter des livres sans dépendre de quelqu’un pour les lire.
INCA a également participé au lancement d’autres formes d’accès à la lecture et à l’information, notamment en facilitant l’acquisition et l’utilisation de la radio et en étudiant le potentiel d’autres inventions, par exemple en encourageant les solutions qui avaient du potentiel et en rejetant celles qui étaient sans valeur, mais qui étaient lancées à grand renfort de publicité.
Cette période – la première moitié du 20e siècle – est antérieure à tout « droit à la lecture » pour les Canadiens ayant une perte de vision. L’accès aux livres et à l’information dans des formats substituts dépendait de la disponibilité et du coût de la technologie et de la formation. Néanmoins, ces années ont connu d’énormes améliorations au chapitre de l’accès et la Bibliothèque d’INCA a joué un rôle essentiel dans ces améliorations.